Un panier plein et un reste à entretenir

Publié le par Fake

 

Le vent est une maladie ne se faisant prier ni par les angoisses incrustées des infidèles qui ont déserté le bateau avant les premiers signes de tempête grondante ni par les portes claquées à la barbe des fumées silencieuses poursuivant les échos des lâchetés inachevées. Le goût de l’amertume se dissout bien rapidement sous la vision nécrophage de ses paires balancés par le mouvement cyclique de nos chaînes d’argent dans nos paumes engourdies.
Investissant les rétrospectives d’un seul coup de botte dans une bobine qui traînait dans la boue, la chaleur de nos rapports lointains en grains sous les talons, les sarcasmes je les ai enfermés dans les trous de nos cadenas matinaux, et quand par l’œil de bœuf je me surprendrais en suspension dans la transparence de nos traits, tu pourras deviner les chants de ceux que tu croyais avoir abandonné en note de bas de page, ceux qui murmurent à tes fenêtres alors même que les clous ont remplacé les poignets délabrées de tes chaires imbibées des sentiments vieillissants que mes pores continuent à semer au rythme de tes absences délibérées.

Publié dans faketotum

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D
que reste-t-il a entretenir ?
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