My heart is still, as time will tell

Publié le par Fake

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Mettons ça sur le compte de la lourdeur gravitationnelle d'un sourire dont les pointes ne peuvent plus que rayer ton parquet de verre dépoli dont les reflets scintillants se jouent de toi à singer les contours des visiteurs permanents de ton cabinet de curiosités. Emmurer et consolider, mais comment veux-tu composer ton puzzle à l'imparfait si tu t'échines à préserver les frontières de béton alors qu'il suffit d'une seule pierre pour dissimuler toutes les nouveautés qui fondraient dans ta paume à force de douceur dans la volonté.

 

Aux perspectives sans avenir embusquées dans le vert de ton imagination aussi fertile qu'un mois de mai partagé à la superposition des synthétiques, je te vois manipuler en double file un pantin à ton identique, le meilleur de ton jeu d'acteur cloué au faciès libérateur pour à nouveau entrer dans la danse des costumes sociaux. Écriture d'un embryon de vie que tu fais défiler au gré des actes qu'il devient alors trop immatériel d'assumer, et quand tu crois frissonner aux rencontres orchestrées dans le dos des présents possibles ce n'est en fait que le vent que tu avais soufflé il y a plusieurs mois de ça qui te revient dans le dos comme un rappel à la mémoire de l'ennui trompé dans la chair à chacun de tes rivages du marin solitaire que tu crois être.

 

La boussole enterrée sous le pommier dont tu oublies constamment de ramasser les fruits avant de t'étonner qu'ils aient souillé tes pieds nus alors que tu arpentais les chemins sans plus remarquer les présences naturelles des bourgeons que tu as jadis arrosé, je ne peux plus accorder le bénéfice de la jeunesse perdue dans l'avortement de tes peurs dont tu te pares. Permets-moi donc de tourner mes élans maternels vers d'autres cœurs en fuite où on me laissera descendre le puits des affections sans me laisser en revenir bredouille. 

Publié dans faketotum

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