Top articles
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Ou l'art d'échafauder des substances moelleuses
La barrière des langues n’est pas seule responsable des échecs menstruels, et quand chacun ne jure que par ses efforts incompris c’est l’eau qui reste captive dans les écueils journaliers. On ne me fera pas croire que les cessez-le-feu crachent leurs...
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Les chuchotements intimes [part one]
Ma compréhension ne se retrouve pas écartelée aux barreaux d’acier qui ne laissent plus passer que les enveloppes fines de papier, la chair on la laissera s’exprimer à travers nos encriers détrempés, parce que pour lui je me damnerai sous les statues...
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L'entretien de l'intime, pour le meilleur à venir
Le problème de la balle dans le camp c’est de ne pas savoir de quel côté la renvoyer, aux aléatoires des densités diluviennes je choisis les effets télescopés de nos poussières de soi au firmament des infortunes quinquennales. Faut s’y voir pour y croire,...
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Les échos tardifs des sociétés animales
Etre un primate dans une fourmilière ça aide pas à r’garder où l’on met les pieds. Qu’ça glisse et qu’ça mouille faudrait pas croire que les feuilles mortes collées aux semelles sont de l’insignifiant, et quand t’auras donné ta dernière pièce ce s’ra...
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In vitro, de la chair à la cuvette
Les gâchis monumentaux j'essaye autant que force se peut de les pelleter à l'horizon, un ajout de couche au sol pour mieux épouser les contours des semelles quitte à ce que le vent m'en resème un voile ou deux aux aléas des orifices entrouverts, maintenant...
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My heart is still, as time will tell
Mettons ça sur le compte de la lourdeur gravitationnelle d'un sourire dont les pointes ne peuvent plus que rayer ton parquet de verre dépoli dont les reflets scintillants se jouent de toi à singer les contours des visiteurs permanents de ton cabinet de...
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demande à la Poussière
C’est parce que ça peut arriver à tout le monde, parce que la pluie a fait sa chute mortelle. Tout boyau dehors, toute tripe confondue. Interdiction de traverser, donne moi la main et je ferai front, d’un coup de griffe on les tiendra tous en suspens...
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ce train ne desservira pas les gares de...
L’appel désespéré au train de nuit, remplissons l’espace et occupons les places, les seules encore libres de tout voyage imaginaire. Tickets en main, je mâche mes silences dans l’attente entre la petite et la grande aiguille, dans l’entre deux pour ne...
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"Love your neighbour/like you love your brother/come on and join the band"
Angoisse du pouvoir, choisir pour soi ou choisir pour tous, surmonter les forêts ou rester à l'ombre des grands arbres. « Nous sommes gouvernés par des médiocres », il en est vrai et ce à tous les étages, sur chaque marche et dans les moindres recoins....
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Ce message n'a pas pu être remis à votre destinataire
On ne pourra jamais démentir les rencontres sifflotées au carrefour de nos habitudes, quand bien même les paroles n'ont pas coulé de source, on ne pourra nier ce que l'on a cru voir dans les orbites creusées d'en face. Envoyez les lieux communs et les...
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variations autour du nom
Dégringolade sur terrain plat, à deux mètres de mes pieds il m’embroche pour mieux guider ma chute, et sans un mot c’est l’union de deux cœurs au détriment d’un seul. Car on a beau imaginer, tenter de saisir l’indicible, il ne nous offrira jamais qu’une...
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vérité empirique par un seul et pour tous, à la lumière de l'irrationnel, du divin.
Le sens unique pour première conduite non-accompagnée, ou comment se laisser prendre au jeu quand le partenaire devient adversaire pour déclarer forfait avant que les dés ne soient trouvés. Plateau de paille, chansons de miel et sourire cellophanés. On...
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l'absurde à la cuisine
Précipitation, mère de tous les maux, tu viens de causer un bleu sur ma gauche cuisse. Je mets ce léger accro avec le meuble Ikéa dans la catégorie « agression sans motif envers demi-réveillée». Sera vengée par le feu. Sans tête de vainqueur permanente,...
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enquête par temps froid
Le dernier passé a déjà oublié alors qu’il nous l’avait bien dit, de l’accompagner jusqu’au bout, jusqu’à l’entendre ronronner de tous ses volts. On partage un fardeau à cinq cent euros en espérant que la tempête passe rapidement et que l’assurance y...
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tout est jeu
Et si on jouait à s’aimer ? A trop simuler l’amour, les règles ne sont plus fixes, à nous de le faire, d’autres se chargeront de les défaire. Au théâtre, on joue un programme, on joue un texte, on joue une situation. Simulacre de vie, ne me serre pas...
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New Order sur les interrogations du vent battu
Les tambours de la défaite pour annoncer le voyage, comme un saut prématuré vers une fin rythmée par les six coups du début du bal. Fanfare et accordéons dans un tourbillon coloré, on se cherche pour mieux s’éviter. Des faux semblants aux incertitudes...
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mon nom est Adam, et je suis votre plus grand fan
J’ai suivi le mode d’emploi à la lettre sans aucun succès jusqu’à présent. Il fallait leur chuchoter les soucis et les espoirs, les angoisses et les envies. Je n’en ai tué aucun car mes murs n’ont pas d’oreilles, au mieux des yeux, mais des oreilles,...
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redigratio in statum pristinum
La répétition comme seule sagesse de vie. L’assurance du retour sans nostalgie du passé et sans illusions sur l’avenir. L’habitude dans les rouages de la mécanique pour un meilleur écoulement du temps, la régulation de l’âme pour enfin retrouver son souffle...
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surprise du chef
Défilé de nuit sans demi-tour à l'arrondi des ongles, elle s'est faite brûlante, dévorante et parsemée, la loquacité au bout des doigts et les multiples éclatements hauts en couleurs. Nous ne sommes plus dans le demi mot mais dans l’abrasif ! Ondulation...
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chateau de sable
Chute de pierres sur lit de paresse, ici on ne recolle pas les membres et on ne souffle pas sur les braises. Entre les rouges et les jaunes, ne pas payer l’addition et partir sans faire signe au patron, tromper l’invité en lui donnant du surgelé et des...
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Tourb Chilme
n°35 Quelle longue longue journée, je ne vois plus le bout de mes chaussures et ne sens plus la matière grise grisonner. Je dois remercier les absents de n’avoir pas pesé dans la balance, en rouge il était de toute façon bien vain d’enclencher le processus...
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"Pic-nic for lovers"
Fleurs de plastique au rendez-vous des demeurés du dimanche. En bouquet on s’offre tous les masques souriants des journées diaphanes. Décors cloués aux planches, la deux dimension pour glisser dans les gouttières, chacun sous son costume on sent la galle...
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Des croix et des coeurs
Les vents contraires font plier genoux et vanités, on s’écarte du chemin sur lequel on a atterri porté par l’oubli. Au bagne on se croyait à l’abri des fous et ami de la mort, en dehors de nos murs il n’y a que peste et haillons, condamnés au retour chez...
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[stimulation heureuse ]
" - C'est tout ce que vous avez? - J'ai tout ça. - Que voulez-vous que j'en fasse? - Ce qu'il vous plaira. - Ce sont des vagues à nos pieds? - C'est l'océan devant nous. - C'est un moulin là bas? - C'est un phare. - C'est votre maison là bas? - C'est...
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Penseurs pour panser
La déraison au centre de l’action, de celles menées sous les espaces vierges, la surveillance dans le dos pour une meilleure consommation de la vie bancale. Nouvelle tournure à l’angle craquelé dans l’imagination prémonitoire, on tisse les fils en images...