"Love your neighbour/like you love your brother/come on and join the band"

Publié le par Fake

 


Angoisse du pouvoir, choisir pour soi ou choisir pour tous, surmonter les forêts ou rester à l'ombre des grands arbres.

« Nous sommes gouvernés par des médiocres », il en est vrai et ce à tous les étages, sur chaque marche et dans les moindres recoins.  A se prendre de haut jusqu’à croire une parcelle de seconde que personne ne nous voie. La force de ce sentiment comme destructeur du doute et de la morale. Une hiérarchie nécessaire si elle était saine et s’en tenait à diriger pour enseigner, à accepter que celui à qui l’on répond devienne à son tour celui à qui on pose les questions.

On plante un germe et Descartes fera le reste.

Choisir la représentativité de ses idées intimes ou donner voie à la conscience collective, au semblant de responsabilité dans lequel on nous presse on nous malmène on nous embusque.

Au sifflet permanent et à la baguette on se laisse emmurer, et si on regarde en arrière ce n’est que par nostalgie d’un temps que l’on a pas connu. Et les choses suivent les yeux fermés et les bras en croix. Le berger est mort, vive la bergère…les animaux de la ferme l’auront compris, les dictatures se suivent et se ressemblent, seule la forme change. A noter que ce sont souvent les pelotons de tête d’une révolution qui se mettent aux commandes du futur territoire barbelé.

Alors quoi ? Pas d’issue à quoi on répondrait qu’un jour l’intelligence nous sortira de là. Attente interminable. Pourvu qu’on ne s’accoude pas sur les armes du destin, l’autruche au petit déjeuner et le poulet au dîner, restons un moment à table, on entend l’horloge marquer les secondes.

Entre le fromage et le dessert on se donnera des nouvelles des morts les yeux dans l’assiette et on pourra bien à nouveau baisser la tête pour oublier nos choix, nos absences et nos erreurs.

Publié dans faketotum

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