chateau de sable

Publié le par Fake

 


Chute de pierres sur lit de paresse, ici on ne recolle pas les membres et on ne souffle pas sur les braises. Entre les rouges et les jaunes, ne pas payer l’addition et partir sans faire signe au patron, tromper l’invité en lui donnant du surgelé et des maux d’estomac. Plus vite tu auras digéré, plus vite je pourrai régurgiter. La tête dans l’étau, ça rentre dans une oreille et ça suinte par tous les pores de ma peau. La chair de poule n’a jamais été au rendez vous, pendant un instant les sourires ont joué des dents mais c’était avant que l’homme de la CIA ne mette son nez sous ma jupe. Rencontre au sommet de nos tabourets, nos informateurs avaient vu juste alors on peut enjamber quinze ans du moment que l'horloge ne sonne plus l'éxécution à venir.

Il a raflé tout ce qui dépassait, le temps de consumer cigarette sur cigarette, j’ai oublié que j’étais dans un lieu public et lui ai soufflé à la figure, que mon intimité pouvait devenir la sienne.

Piliers de comptoir, entre deux gorgées de silence on s’épiait le profil. Et vous pouviez bien me donner des anges et des ailes, je les met en charpie et tapisse mes centaines de murs de vos restes. Je n’ai pas de super pouvoirs et ne souhaite pas en avoir, je ne demande qu’à offrir du mauvais whisky au petit déjeuner et à tailler son ombre le reste du temps.

Comprenez moi bien, en un coup d’œil il a enlevé toute la merde sous mes pieds et depuis que plane son nom dans mes envies, je ne pense plus qu’aux affects qui ne nous lient pas encore.

J’ai préparé les verres sales, les cutters au fond du sac et la corde derrière la porte. Qu’il frappe, je l’attends les yeux fermés et les lèvres fendues.

Publié dans faketotum

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