faketotum

Ce sont les montagnes que je veux voir en défilé routier derrière les poussières de souvenirs à conquérir sous les néons chancelants, mais l’horizon reste plat et ne cache plus rien des déroutes émotionnelles quand la monotonie des rails qui balancent...

La contamination du bonheur se distille parfois aussi facilement que le poison anesthésique, mais de façon bien plus surprenante, quand au coin de la rue, dans le passage de l’ombre à la lumière sur nos trottoirs torturés, l’euphorie et l’ivresse vous...

Se trouver plus proche des voiles qui perdent de leur souplesse maternelle d’avoir trop silencieusement lutté contre les vents printaniers que de la proue de bois mort au regard inflexible et aux désirs effacés par la conscience du devoir, ce sont bien...

Sous les haies colorées des brûlures dues à la disparition des saisons au profit de l’éclatement de nos humeurs, la découverte d’un 4+1 dans le prolongement d’un apprivoisement tardif au sein d’une connaissance instinctive qui ne souffre aucune impatience...

Le vent est une maladie ne se faisant prier ni par les angoisses incrustées des infidèles qui ont déserté le bateau avant les premiers signes de tempête grondante ni par les portes claquées à la barbe des fumées silencieuses poursuivant les échos des...

La phase terminale est annoncée sur le panneau en caractères immobiles grisés d’avoir été trop longtemps fixés par l’œil du rêveur qui accompli une part de réalité les yeux clos et les pensées en vagabondage, ce n’était pourtant pas faute d’avoir été...

Accepter de se retrouver encombrer sans chercher vainement à désosser les édifices aux gouttières branlantes et aux façades urinées. Les vannes sont ouvertes et c’est le pus qui se déverse dans vos couloirs sans que l’identité du videur n’ait été enregistrée,...

Et c’est à ce moment que s’esquissa la première vérité longtemps ensevelie dans la brume, et la poupée russe pensa : c’est comme s’il y avait ma tête qui tourne en permanence dans un flot boueux et corrosif, à tel point que l’on s’est consciemment tranché...

En matière de cuisson j’ai un style inégalable, le bleu aux dépositaires de mes épaves soigneusement raccordées et le saignant à la clepsydre hivernale. L’énumération des débris épars se retrouve faussée par l’eau dormante dans les cloaques qui ont envahi...

Les sillons du temps sur le visage de la mort à venir promenés aux bras des indolents du dimanche. Vouloir encore être libre après avoir fait plus d’une fois le deuil de ce qui a été et ne séjourner qu’à l’ombre de ce qui ne pourra plus jamais être c’est...